Quelques petits poèmes "mordants"

Voilà des petites poèmes de ma composition. En espérant qu'ils vous plairont



Face Cachée

Matronne de glace,
Regardez elle s'efface.
Petit oiseau d'ébène,
Qui n'aura jamais de veine.
Des yeux à y plonger,
Un sourire à en rêver,
Un corps à en pleurer.

Beauté de mille éclats,
Qui se constitue appât,
Parure d'un été d'antan,
Qui attirait des bancs.
Une oeuvre oubliée,
Que bien je voudrais
Alors vous redévoiler.

Et chante petit spectre,
Chante ta raison d'être,
Pour que tous t'entendent,
Et découvre tes amendes.
Votre courage tous prenez
Pour alors venir rencontrer
Et finir par contempler.

Fée

Avec un sourire de cristal,
Le rire aux milles éclats,
Des yeux de diamant fatals,
Et une peau telle la soie.

Cette créature de tous rêves,
Hydre aux têtes de joyaux,
Un bijou solitaire qu'enlève
Le destrier noir bien pataud.

Sa chevelure de bronze faite
Emporte vos esprits loin d'ici,
Toujours plus haut et bête,
Vous porte l'ignorance du paradis.

Une mer précieuse inconnue,
D'une écume toujours joyeuse,
Dans laquelle je me jette à vue
Me perdant avec l'amoureuse.

Femme de citrine fragile,
Trésor du présent infini,
Pierre précieuse d'idylle,
Pour toujours et encore réunis.

Lassitude

Ce sentiment étrange
Qui jamais ne dérange,
Un vol vers l'infini
Perturbé par un ami.

Il veut briser l'air
Du silence de notaire
Qui sort de la transe
Te produisant en danse.

Tu ne le sais pas,
Au creux de tes bras,
Pour être emporté
Au pays tant désiré.

Votre tête se balance,
Vous êtes dans la danse,
Ainsi viendra la nuit,
Petite fille de l'Ennui.

Un Tableau

Myriades de couleurs enchantées
Que plus aucun n'avait contemplé
Images ô combien incessantes
Qui alors amorcent la descente.

Défilé de sensations universelles
Un chant déformé de manivelles
Autant de mirages à l'arrêt
Figés pour le bien des laquets

Tableau de feu combien coloré
Saveurs de doux mets cachés
Mots de teinte qui défilent
Paroles d'un esprit d'idylle.

Les couleurs d'un passé éteint
Forêt foisonnante d'airain
Chevalier à l'armure étincelante
Dame à l'allure condescendante

Créature imaginaire de l'humain
Objet naturel né de simples mains
Mélange d'actions pictorales
Qui vous semble pourtant banal.

Voyage

Sans un bruit je m'endors
D'aucun ne me verra mort,
Car du haut de mon cheval
Je fais ce voyage infernal,

Cadavre fleuri d'un sourire
Duquel on ne cessera de rire.
Regardez cet hybride qui nie
Son croisement de mort et vie.

Arrogance d'une grande paresse,
Vivant toujours pour l'ivresse,
Celle d'avoir joué un rôle
Qui se finit sous ce saule.

Triste et héroïque tragédie
Qui s'est déroulée sans édits,
Au service d'un grand acteur
Auquel est venu son heure.

Réduit à tout jamais à néant
Souvenirs portés par le vent
Personne ne s'en souviendra
De cet homme mis à bas.

De mes profonds yeux ternes
J'aurais désiré une lanterne,
Pour dans le nuit me guider,
Tel un aveugle au pays inné.

oh...j'adore...en particulier celui sur les fées...j'aime bien ta façon de les décrires...XD (enfin quelqu'un qui éprouve un certain intérêts pour ses magnifiques créatures ailées)
continue comme ça!

Le poème "Fée" fait référence à ma petite amie

ah...euh, ben je change pas d'opignion, il est toujours aussi beau...XD

(mais je continue à proclamer joyeusement...vive les fées!!!!!)

EDIT Sangarre : Dahalia bouuuh, tu sors ^^ Les fées, c'est bon qu'en brochettes :p